Mois: février 2019
L’Élu local : un citoyen parmi les citoyens
Fort de l’ensemble de ses revendications, le mouvement des « Gilets jaunes » a remis en cause les institutions et leurs acteurs avec beaucoup de forces et de convictions. Le malaise exprimé et la défiance à l’égard des « élites » sont immenses et nul doute qu’il appartient à nos gouvernants de renouer le lien via de nouvelles propositions au service de la cohésion nationale.
Dans ce contexte de tension, il appartient aux élus locaux de maintenir le cap en préservant la relation de proximité avec le citoyen pour préserver la confiance en notre système démocratique et nos valeurs républicaines.
A l’échelle de notre commune, il nous faut plus que jamais organiser la concertation le plus en amont possible des projets afin qu’ils soient partagés et co-construits. En parallèle, il convient aussi de tenir les engagements en répondant à la fois aux sollicitations légitimes de chaque rue, de chaque quartier mais sans perdre le fil du projet municipal pour engager la commune vers son futur.
Expliquer, communiquer, concerter, échanger sont autant de verbes d’actions à mettre en œuvre au quotidien pour que l’ensemble des opérations et des aménagements menés sur la commune soient compris et acceptés après avoir été partagés.
Sans aucun doute, s’engager dans l’action communale constitue une vraie opportunité pour réconcilier le citoyen avec le « pouvoir » en devenant soi-même acteur du devenir de son territoire.
Notre groupe ERPSM s’est construit autour de cette vision permettant à chaque citoyen et chaque citoyenne de s’engager de près ou de loin dans la vie municipale sans appartenance idéologique ou partisane.
Quelque soit notre statut, nous faisons converger nos idées et nos expériences au service de l’intérêt général. Avec nos forces et nos faiblesses, chacun d’entre nous donne de son temps de manière désintéressée après sa journée professionnelle.
C’est sans doute la difficulté de l’exercice puisque la démocratie locale nécessite de plus en plus de disponibilités pour répondre aux exigences de la vie intercommunale nécessitant de nombreuses rencontres en journée pour partager les évolutions du territoire avec les institutions communautaires, départementales, régionales ou préfectorales voir nationales .
L’engagement citoyen à l’échelle communale doit être facilité. L’évolution du statut de l’élu est une priorité pour permettre à chacun de tenter l’expérience municipale sans obérer son avenir professionnel.
Bienvenue à chacun et à chacune
erpsm2013@gmail.com
Les élus du groupe Ensemble Réussir Pont Saint Martin.
Quel devenir pour l’aéroport ?
Lundi 4 février, Yannick Fétiveau, maire, participait à un point presse en compagnie de 17 autres maires de communes sud-Loire et élus du département. «7 résolutions des élus et des citoyens sur le devenir de Nantes-Atlantique» ont été proposées au ministre de la Transition écologique et solidaire, et à la ministre des transports :
• Mise en place de compensations à la hauteur des nuisances vécues et constatées
par les riverains
• Protection de la santé des habitants par l’interdiction des vols programmés la nuit
• Maîtrise du trafic aérien pour la protection des habitants
• Optimisation des infrastructures existantes à travers une approche stratégique globale
• Rejet des hypothèses de réaménagement de l’aéroport qui impacteraient de nouvelles populations et/ou qui aggraveraient les nuisances actuelles
• Mise en place d’une gouvernance associant les territoires et les habitants survolés
• Mesure de la réalité des nuisances et rendu des données accessibles pour tous.
« Nous reconnaissons l’importance pour notre territoire d’un aéroport facteur
de développement économique et pourvoyeur d’emploi. Pour autant,
enclavé entre la ville et le lac de Grand-Lieu, il semble difficile d’imaginer un aménagement respectueux du territoire, de ses habitants et de leur environnement. » témoigne Yannick Fétiveau, maire.
À l’aéroport Nantes-Atlantique, la barre des six millions de passagers a été franchie l’an dernier. C’est 13% de plus qu’en 2017. Et à en croire les estimations, les sept millions de passagers seront atteints d’ici fin 2019. Cette croissance, la plus importante parmi les grands aéroports français, génère de plus en plus de nuisances pour les habitants. Nuisances sonores, pollution atmosphérique et effets néfastes sur la santé des riverains, autant de facteurs sur lesquels il convient d’alerter.
Les élus du territoire ont donc proposé aux ministres 7 résolutions. Parmi elles, l’interdiction des vols programmés la nuit, de minuit à 6h, et la restriction des vols en soirée (22h30-00h). En effet, il a été observé une augmentation de plus de 8% des vols de nuit entre 2010 et 2017, soit 6,5 vols par nuit en moyenne, perturbant le sommeil des habitants, exposés à des nuisances sonores en permanence. Des ouvertures de ligne pour plusieurs compagnies low-cost ont également été programmées : les élus refusent d’accepter un développement non maîtrisé du transport aérien, au sein d’un aéroport prévoyant d’atteindre les 9 millions de passagers avec un potentiel d’agrandissement à 15 millions. Les différents maires ont insisté sur le rejet des hypothèses de réaménagement de l’aéroport, notamment la piste transversale, qui impacteraient directement les Martipontains.
Infos travaux rue du pays de retz
De septembre à décembre 2018, des travaux ont débuté concernant la partie réseaux. Interrompus jusqu’à la fin janvier 2019, ils vont reprendre jusqu’à l’automne, date à laquelle est prévue la réception de l’ensemble des travaux.
Une réunion publique a été organisée avec les riverains le 5 décembre 2018, afin de faire un point d’étape sur les travaux en cours et à venir. À cette occasion, la population présente avait émis le souhait de ne pas remettre en circulation la rue du pays de Retz, lors de l’interruption des travaux qui était prévue du 7 décembre 2018 au 7 janvier 2019. Au regard du planning général et de l’ensemble des travaux déjà effectués, ayant très fortement impacté la surface de la voirie, la ville de Pont Saint Martin a donc décidé d’un commun accord avec le département de Loire-Atlantique de barrer la rue à ses deux extrémités et de mettre en place une déviation jusqu’à la fin des travaux prévu en fin de semestre 2019, depuis le rond-point de l’Europe, en direction de la rue des Vignes et de la rue des Barres pour s’engager ensuite avenue de Grand lieu et rejoindre le giratoire de la Censive vers Saint Aignan de Grand lieu et vice et versa.
Afin d’optimiser les flux, des comptages de véhicules et mesures de vitesse ont été réalisés sur la deuxième quinzaine de février 2019 suivant deux configurations : allée des Hérons barrée sauf riverains dans un premier temps et non barrée dans un second temps. Cette campagne a permis de comprendre le fonctionnement des flux de manière objective entre ces deux configurations.
Notons qu’en raison de la multiplication des entreprises intervenant sur le chantier, pour des prestations bien distinctes, l’optimisation du planning est devenue assez complexe. En effet, cela a nécessité une grande réflexion de notre part pour que chaque intervenant puisse s’intégrer à l’ensemble de cette opération. Un dispositif a donc été mis en place, reprenant l’organisation générale des activités en termes de qualité d’intervention, de sécurité pour nos prestataires, mais aussi faisant appel à la responsabilité de chacun afin que l’on puisse assurer en permanence des accès difficiles à maintenir pour les riverains de la rue du pays de Retz et des rues connexes.
Jean-Marc Allais Adjoint délégué aux réseaux et à la transition énergétique