Mois: septembre 2016
De nouveaux outils pour l’avenir de notre commune
Dans un climat politique national difficile pour l’électeur, l’ingéniosité des acteurs est pourtant là près de chez nous. Dans ce contexte de contraintes financières émergent des choix pragmatiques essentiels pour l’avenir de nos territoires. C’est de l’intérieur, en optimisant les stratégies de structure et en créant des outils auprès des communes, que de formidables leviers d’économie, de simplification et de développement sont en jeu. Avec la création réussie du service « Autorisation du Droit des Sols », la CCGL (communauté de communes de Grand Lieu) a entamé le déploiement d’un schéma de mutualisation progressif des fonctions supports. Les communes bénéficieront ainsi d’un panel d’outils d’expertise plus efficients.
Si les compétences « promotion du tourisme » et « l’assainissement collectif » passeront obligatoire respectivement les 1er janvier 2017 et 2018 à la CCGL, ce glissement est une opportunité pour construire des schémas stratégiques sources de richesses et d’économies.
En effet, en plus de la gestion des Offices de tourisme, la CCGL pourrait également prendre en charge toutes formes de promotion du territoire y compris les équipements de loisirs et les chemins de randonnées. L’occasion de concevoir une identité territoriale plus forte et une stratégie touristique globale au bénéfice des communes du territoire et d’un rayonnement de Grand Lieu plus large. Une opportunité également d’économies qui pourrait être anticipée dès le 1er Janvier 2017 : le transfert de la gestion de l’assainissement via une délégation de service public. Il permettrait d’élaborer un schéma directeur intercommunal et un programme d’investissement pluriannuel en veillant à l’équité des engagements des communes.
Cependant, nos 9 communes, même si elles restent libres de choisir leur degré d’engagement, vont plus loin. Depuis début 2016, les élus et techniciens étudient la construction de 3 nouveaux services communs potentiels : gestion des commandes publiques, des ressources humaines et des finances. Si le périmètre des missions, des actions et des collectivités parties prenantes ont été identifiés, reste à confirmer les modalités administratives et humaines.
Notre équipe adhère totalement à cette force mutualiste tant qu’elle garantira le respect des engagements locaux et un bénéfice adapté aux communes membres.
Les élus majoritaires du groupe Ensemble Réussir Pont Saint Martin
Retour sur les travaux de l’été rue de Nantes
UN CHANTIER LONG ET DIFFICILE
Sans aucun doute le chantier qui aura attiré le plus l’attention des Martipontains, cet été, aura été celui mis en œuvre rue de Nantes. Des réunions publiques d’information ont été organisées très en amont par vos élus afin d’informer les commerçants et les riverains du déroulé du chantier qui était annoncé long et difficile. La difficulté résidait tant dans la complexité des travaux que dans la capacité à faire travailler de nombreux intervenants sur un site très contraint, avec un agenda très serré, agenda partagé dès les premières réunions de chantier.
Trois mois de travaux en continu étaient prévus pour venir à bout du rocher très présent sous la voie, changer la conduite d’eau potable (obligation sanitaire), enfouir les réseaux électriques et de télécommunication, poser les nouvelles lanternes LEDs, restaurer les branchements sans impacter le réseau d’assainissement. Les fourreaux pour le passage de la fibre optique étant installés également pour anticiper le futur et l’arrivée du très haut débit.
UN CHANTIER COMPLEXE AVEC L’INTERVENTION
DE NOMBREUX INTERVENANTS : Ces mises en œuvre concomitantes mettaient en relation immédiate : ERDF, France Télécom, le Sydela, Atlantic’eau, Eiffage, le bureau
SCE, Minier TP, etc … Les réunions de chantier préalables avaient permis de tronçonner la rue en morceaux afin d’engager les différentes interventions de manière à assurer une continuité et un avancement régulier en évitant les gênes réciproques entre les entreprises; gênes très génératrices de retard.
UN CHANTIER SOUS MAÎTRISE D’OUVRAGE DES SYNDICATS MIXTES : ATLANTIC’EAU ET LE SYDELA : Si le maire et les élus sont souvent les personnes « providences » en cas de besoins, et tant mieux d’ailleurs, ils sont aussi les coupables désignés d’office dès qu’un dysfonctionnement apparaît. En l’occurrence, il nous appartient d’informer nos concitoyens que ce chantier n’était pas sous la maîtrise d’ouvrage de la mairie mais bien des deux syndicats mixtes donneurs d’ordres auprès des entreprises retenues dans leurs consultations et appels d’offres respectifs. Sur le plan administratif et réglementaire, en aucun cas le maire ou les adjoints n’ont une autorité directe même s’ils en usent à chaque réunion de chantier dans l’intérêt du territoire qu’ils administrent.
UN CHANTIER QUI « DÉRAPE » DU FAIT DES CONGÉS DES ENTREPRISES :
Aussi, bien que nous reconnaissions le droit aux congés d’été pour chaque citoyen, a fortiori pour ceux qui travaillent très dur l’été, en pleine chaleur, sur tous les bitumes de France, nous regrettons que le marché de travaux n’ait pas intégré de clauses « interdisant aux entreprises toute interruption du chantier » sur une voie aussi structurante que celle de la rue de Nantes. Le turn-over des équipes au sein des entreprises est possible.
Malgré notre désaccord, les donneurs d’ordre ont accepté cette interruption estivale. Les entreprises ont alors mis « les bouchées doubles » dernière quinzaine de juillet afin de minimiser les retards prévisibles mais gênant du même coup considérablement le cheminement des piétons.
UNE INTERRUPTION DE CHANTIER INCOMPRISE
Avec pragmatisme, chacun d’entre nous peut, avec raison, penser que le chantier pouvait se terminer au 15 août. La réponse est « oui » si les entreprises renforçaient bien les effectifs. La réponse est « non » si les entreprises continuaient à effectif constant. Au final, les entreprises se sont arrêtées avec l’accord des maîtres d’ouvrage sans assurer une veille du chantier et le maintien en état des tranchées au cours des premières semaines d’août. La voie ne pouvant être officiellement ré-ouverte compte tenu des risques et des responsabilités de chacun.
LE BILAN
Si la rue a bien été ré-ouverte à la circulation le 31 août, comme prévu, nous regrettons la manière dont le maître d’œuvre (SCE) et les deux maîtres d’ouvrages ont conduit le chantier. Bien que chacun reconnaisse aujourd’hui ses erreurs, les élus et les services communaux ont essuyé les critiques alors qu’ils n’étaient pas maîtres d’ouvrage.
Nous espérons que nos différentes interventions auprès des responsables de ses entités administratives nous permettront de mieux gérer à l’avenir ces gros chantiers sur nos territoires. Ces grands travaux sur les différents réseaux en sous-
sol sont à mener pour nous permettre ensuite d’aborder les programmes d’embellissement et de sécurisation des déplacements.
Si la gêne occasionnée par des travaux quels qu’ils soient est inévitable, nous nous efforçons d’en diminuer l’impact autant que possible. Ce chantier a engendré reproches et frustrations, il n’en demeure pas moins que notre détermination reste intacte pour œuvrer sur d’autres rues de notre commune sur lesquelles des travaux sont attendus par les Martipontains.
Merci à tous pour votre bienveillance. »
Yannick Fétiveau, Maire de Pont Saint Martin